advertisment-image
0
Commentaire de l'Evangile du chanoine Daleau
Méditation du 16 juin 2021
Méditation du 16 juin 2021
© viechretienne.fr

| Webmaster 49262 mots

Méditation du 16 juin 2021

2021 06 16 A VOTRE PERE (11TO3) (Matthieu 5, 1-6. 16-18)

 

            Tout ce que fait Dieu manifeste son amour et doit donc Lui revenir en gloire. Ce qu’Il nous demande ne peut être que bon et donc profitable pour nous ; c’est dans notre  obéissance qu’Il trouve sa Gloire, et nous, notre bonheur.

            Les « Béatitudes » expriment à la fois le bonheur qu’il y a à « vivre comme Dieu » et le plus stimulant des idéaux. Elles reprennent la Loi en élargissant son horizon et en approfondissant les motivations des disciples : ils ont à vivre comme Jésus et à rendre gloire à Dieu qui leur donne la « force d’accomplir ». Seul Jésus a vécu complètement ce qui reste pour nous « l’idéal »

            « Voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. » Les hommes qui voient les disciples agir « si saintement » penseront inévitablement que les disciples sont mus intérieurement par une force qui les dépasse. Aussi le disciple ne peut-il s’attribuer aucun mérite (ce que faisaient les pharisiens), mais Dieu seul qui est à l’origine de l’appel à faire le bien et qui a donné la force de l’accomplir.

            Le rappel des premières « béatitudes », pour le disciple, doit entraîner non seulement la pratique comme la meilleure des pédagogies, mais « l’estime » et « l’enseignement » de cette loi ; d’où la nécessité d’une conviction intérieure  profonde ; on ne peut subir la loi d’amour comme une contrainte et l’enseigner en même temps. Les saints, par leur exemple, entraînent plus qu’un savant « docteur ».

            Cette « Loi » venue de Dieu ne saurait être changée ; Jésus veut changer la manière de la concevoir et la motivation. Il voyait bien que « la Loi » était devenue pour beaucoup une contrainte insupportable ; la meilleure transformation n’est pas celle de « la Loi », mais celle du « cœur ». C’est là que s’exprimait son « autorité. »

 Celui qui observe cette Loi ne peut chercher « le iota » à laisser de côté pour ne s’attacher qu’aux « grands commandements », estimer le premier et n’observer le second qu’à moitié. Le pharisien qui demandait le premier commandement … s’entend dire le second, car il est inséparable du premier, selon Matthieu 22, 34-40.

 

 

Répondre à () :


Captcha