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Commentaire de l'Evangile du chanoine Daleau
Méditation du 28 juillet 2021
Méditation du 28 juillet 2021
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Méditation du 28 juillet 2021

2021 07 28 LA PERLE (17TO3) (Matthieu 13, 44-46)

 

                                                                                 

            La BC II* (Page 374) nous fait entrer dans ce Royaume mystérieux :

 

« Cherché » (v.45) ou non, le Royaume est « caché » (Mt.13. 35). On ne le fait pas : il est  donné, trouvé. Mais encore faut-il que l’homme y donne, y consacre toutes ses ressources. Si c’est vrai de la Sagesse (Proverbes et Job), a fortiori du Royaume du Fils de l’homme, la Sagesse incarnée.

            En ces deux paraboles conclusives, Matthieu reprend le double thème de tout ce chapitre sur  le Royaume : Don de Dieu (la semence qui croît toute seule, emplira tout l’espace comme le sénevé ou le levain, triomphera finalement) ; mais exigeant l’adhésion du disciple et donc exigeant pour l’homme (terrain, garde contre le semeur de zizanie, renoncement à tout pour suivre le Christ – comme on l’a bien vu lors de la vocation des premiers Apôtres).

            « Dans sa  joie », comme au verset de Mt 13, 20.Mais à présent, la semence portera son fruit parce que la condition en est assurée ; vendre tout ce qu’on possède (= ce que Jésus demandera au jeune homme riche en lui promettant aussi « un trésor dans les cieux » (Mt 19, 21). Les paraboles nous avertissent de ce que nous avons à vivre personnellement. Et en cela se réalisera pour nous le Royaume et sa joie. (Fin de citation)

 

            Qui ne désirerait trouver une « perle fine » ? Les conditions pour l’obtenir ?-  « Vendre tout ce qu’il possède », sur le plan matériel est certainement possible, comme l’ont fait tant de saints… Mais se laisser transformer par Jésus, désirer et prendre les moyens pour y arriver ne se font pas à la force du poignet ou de la volonté, comme un idéal stoïcien. L’obéissance à Dieu, la conformité à sa sainteté suppose une docilité à l’Esprit Saint comparable à celle de Marie

      Saint Bonaventure, (1221-1274) admirateur et biographe de saint François, exprimait en quoi consistait pour lui la sainteté :

        « Sachez, frères, que la pauvreté spirituelle est le chemin privilégié du salut, car elle est la sève de l'humilité et la racine de la perfection ; ses fruits sont innombrables bien que cachés. Elle est ce 'trésor enfoui dans un champ' pour l'achat duquel, dit l'Évangile, il faut tout vendre et dont la valeur doit nous pousser à mépriser tout autre chose ».

 

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