advertisment-image
0
Homélies paroissiales
Homélie du dimanche de Pâques 2022 par l'abbé Alexandre-Marie Robineau
Homélie du dimanche de Pâques 2022 par l'abbé Alexandre-Marie Robineau
© a

| Webmaster 4495 mots

Homélie du dimanche de Pâques 2022 par l'abbé Alexandre-Marie Robineau

HOMÉLIE

Chers frères et sœurs bien aimés de Jésus Christ,

Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité ! Alléluia ! Amen ! Quelle joie ! Vraiment ! Alors je sais que vous êtes tous très gourmands… et comme vous avez fait un dur carême, sans aucun excès, mais tout avec mesure, vous allez enfin pouvoir vraiment vous faire du bien en mangeant du chocolat, n’est-ce pas ?

Alors, je ne sais pas si la chasse aux œufs à déjà eu lieu. Les enfants ? ce matin, non ? Fait ? Faites gaffe il fait chaud, faudrait pas que les chocolats aient fondu…

Savez-vous pourquoi il y a du chocolat à Pâques ? Facile ! Après 40 jours d’efforts à manger des croutons de pain dur et des patates, un peu de sucré réjouit les papilles et le cœur : un goût de résurrection, ce chocolat, non ?

Et pourquoi des œufs à Pâques ? Le symbole de la vie nouvelle et de la résurrection quand le poussin casse la coquille pour naître comme le Christ ouvre le tombeau et renverse la pierre pour la vie éternelle… Vous ne mangerez plus d’œuf de la même manière…

Ce qui est bien c’est que quand on est catholique, on a toujours un truc de bon à manger pour une fête religieuse : la dinde et le chocolat à Noël, la galette des rois à l’épiphanie, les crêpes à la chandeleur, les gaufres à Mardi-gras, encore le chocolat, la brioche, l’agneau à Pâques, etc. Rien que pour ça, remerciez le Seigneur d’être catholiques, chers amis ! Et je ne vous parle pas du champagne, de la bière, du kir ou du vin inventés ou perfectionnés par les moines, les prêtres et les chanoines bien catholiques !

Et oui, chers amis, un vrai catholique est quelqu’un de bien incarné, dans la vie bien réelle, où on bénit Dieu pour tous ses dons ! On sait jeûner et renoncer afin de faire plus de place à Dieu dans notre cœur et notre vie, pour prier davantage, et où on sait aussi partager un bon repas avec un bon vin (catholique !) en famille et entre amis (sans aucun interdit alimentaire ! Vive le cochon !) pour goûter la joie de l’amitié et de la fraternité !

Et nous sommes à Pâques : le cœur de notre foi et de notre vie chrétienne ! Le tournant de l’histoire du monde et de l’humanité : Jésus est ressuscité ! Le Ciel s’ouvre pour ceux qui veulent et qui suivent Jésus Christ, le Fils de Dieu, mort et ressuscité par amour pour nous ! En 3 petits mots clefs, voyons cela plus en détail : la joie, un choix, une grâce ! 

1/ La Vie chrétienne est source de joie !

Comme on dit : un saint triste est un triste saint, et en fait, la tristesse n’est pas chrétienne ! Comme chrétien, il nous faut vraiment avoir des gueules de ressuscité ! Une joie contagieuse ! Bien plus contagieuse qu’un certain virus ! Si nous vivons vraiment à fond notre foi chrétienne en mettant Jésus à la première place, tout sera différent ! Il y aura les mêmes épreuves, les mêmes difficultés, les mêmes croix, mais nous aurons la certitude de foi que Jésus vivant et ressuscité est là avec nous, qu’il porte nos croix, qu’il nous porte, nous donne la force pour avancer, marcher, nous relever, sans peur et sans crainte… La foi en Jésus ressuscité est source de joie et cela change notre regard sur nous-mêmes, sur nos proches, sur les évènements, sur le monde qui nous entoure ! En fait, chers amis, un prêtre mais aussi tout chrétien authentique n’est rien d’autre qu’un bon opticien ! Cela permet de changer de lunettes pour voir avec les yeux mêmes de Dieu et ainsi voir la présence de Dieu dans nos vies et autour de nous, quand trop souvent nous sommes aveugles ou mal-voyants… En fait, à l’Eglise, c’est mieux que chez Afflelou car chez nous la 1ère paire comme la 2ème paire est gratuite ! ça vaut donc la peine de changer de lunette ! N’hésitez pas, c’est Pâques, grande braderie ! Changer de lunettes, prenez le regard même de Dieu et goûtez à cette joie de la résurrection ! Joie qui se partage ! Amen ! 

2/ Cela nécessite des efforts, un combat, un choix

Alors, bien sûr, ensuite, avoir foi en Jésus ressuscité, vivre une vie authentiquement chrétienne n’a rien de béa, ni naïf, ni angélique ou facile…

Croire en Jésus mort et ressuscité, avoir la foi, vivre cette joie chrétienne nécessite un vrai combat spirituel. C’est vraiment choisir le Christ dans sa vie. C’est choisir de suivre le Christ en vérité et donc renoncer au mal qui blesse, qui rend triste, qui détruit, et choisir le bien qui rend libre et donne de la joie… Dieu nous a créés par amour et donc libres ! Certains disent avoir perdu la foi et la joie parce qu’ils ont été révoltés devant les injustices et l’impression d’inaction de Dieu devant le mal, les guerres, la haine, etc. Mais malheureusement, ce drame est lié à la liberté même de l’homme créé par Dieu par amour… Il n’y a pas de liberté sans amour… Nous sommes créés par amour donc libres, et donc libres aussi de rejeter Dieu, de choisir le mal plutôt que le bien, de détruire plutôt que d’aimer… Dieu, dans son amour pour nous les hommes, a pris ce risque…

Et donc à nous, avec l’aide de Dieu, de choisir le Christ, de choisir de le suivre, de mener le vrai combat de celui qui aime et veut aimer pour être libre et bon…Choisissons de prier, de servir, de se donner, de pardonner, de croire, d’aimer, d’espérer avec, par et pour Jésus. Il faut y engager notre liberté, notre volonté, nos choix et toute notre vie pour mener ce combat… 

3/ et surtout en rendant grâce à Dieu

A la veillée pascale, cette nuit, partout dans le monde, dans toutes les églises a été chanté ce chant de l’Exultet où il est dit « Heureuse faute qui nous a valu un tel rédempteur ».

Car, oui, chers amis, il nous faut mener ce combat de la foi pour être dans la joie mais par nous-mêmes nous ne pouvons rien… Sans Jésus nous ne pouvons rien faire de bon, de bien, de vrai. Nous avons un besoin vital de la grâce de Dieu !  Et c’est pourquoi tout le sens de notre existence, notre raison de vivre, notre raison d’être, ce qui doit être le moteur de notre vie quand nous nous levons le matin et que c’est dur, qu’on est fatigué, voire épuisé, découragé, ce moteur c’est la mort et la résurrection de Jésus et son amour qui nous sauve !

Et tout change quand nous prenons le temps de dire « merci » à Dieu quoiqu’il arrive ! Dieu peut se servir de tout pour notre bien, même de nos faiblesses, de nos imperfections, de notre misère, même de nos péchés ! De tout ! Tout est grâce ! Si et seulement si nous lui faisons confiance, nous avons foi en lui ! Comme dit St Paul : « tout concoure au bien de ceux qui aiment Dieu ». Tout, chers amis ! Et donc tout doit être occasion de dire merci à Dieu ! ça ouvre le cœur, ça change le regard et la joie est plus grande !

Le temps pascal commence. 50 jours où la joie de la résurrection doit dominer notre cœur et notre vie. Prenons le temps de dire « merci à Dieu » plusieurs fois par jour, dans notre prière, en allant au boulot, en faisant la vaisselle, en promenant le chien, en mangeant du chocolat ou en buvant un château pomerol 89, que sais-je encore… !!! Bref, rendre grâce à Dieu, dire merci au Seigneur sans cesse, en toute circonstance ! Nos défunts, nous l’espérons et nous prions pour ça, sont en chemin ou déjà au Ciel avec le Seigneur, et ils sont dans l’adoration, la béatitude, la joie sans fin, en train de louer Dieu et de rendre grâce sans cesse, pour l’éternité ! Pendant ce temps pascal, et pendant toute sa vie, la meilleure façon d’être en communion avec nos défunts c’est, avec eux, en communion avec eux, de rendre grâce à Dieu, de louer le Seigneur pour ses bienfaits ! Essayez et vous goûterez la grande joie du cœur d’être, en Dieu, en communion avec les vivants et les morts, remplis déjà de la puissance de vie et de résurrection de Jésus… 

Alors chers amis, prenons le temps du silence et de la prière pour rendre grâce à Dieu et ainsi vivre de notre baptême, source de vie, de joie et de paix ! Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité ! Amen ! Alléluia ! Avec la Vierge Marie et toute l’Eglise, soyons dans la joie de la résurrection ! Que votre joie soit parfaite, pleine et entière ! La joie de Dieu est notre rempart et notre force ! Alléluia !

Je Vous salue Marie.jpg
Je Vous salue Marie.jpg © a
Je Vous salue Marie.jpg

Abbé Alexandre-Marie ROBINEAU +

MESSE DU JOUR DE PÂQUES

PREMIÈRE LECTURE

 

« Nous avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d’entre les morts » (Ac 10, 34a.37-43)

 

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
quand Pierre arriva à Césarée
chez un centurion de l’armée romaine,
    il prit la parole et dit :
    « Vous savez ce qui s’est passé à travers tout le pays des Juifs,
depuis les commencements en Galilée,
après le baptême proclamé par Jean :
    Jésus de Nazareth,
Dieu lui a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance.
Là où il passait, il faisait le bien
et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable,
car Dieu était avec lui.
    Et nous, nous sommes témoins
de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem.
Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois du supplice,
    Dieu l’a ressuscité le troisième jour.
Il lui a donné de se manifester,
    non pas à tout le peuple,
mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance,
à nous qui avons mangé et bu avec lui
après sa résurrection d’entre les morts.
    Dieu nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner
que lui-même l’a établi Juge des vivants et des morts.
    C’est à Jésus que tous les prophètes rendent ce témoignage :
Quiconque croit en lui
reçoit par son nom le pardon de ses péchés. »

    – Parole du Seigneur.

PSAUME

 

(Ps 117 (118), 1.2, 16-17, 22-23)

 

R/ Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie ! (Ps 117, 24)

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !

Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai,
pour annoncer les actions du Seigneur.

La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.

DEUXIÈME LECTURE

 

« Recherchez les réalités d’en haut, là où est le Christ » (Col 3, 1-4)

 

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens

Frères,
    si vous êtes ressuscités avec le Christ,
recherchez les réalités d’en haut :
c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu.
    Pensez aux réalités d’en haut,
non à celles de la terre.

    En effet, vous êtes passés par la mort,
et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu.
    Quand paraîtra le Christ, votre vie,
alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire.

    – Parole du Seigneur.

OU AU CHOIX

DEUXIÈME LECTURE

 

« Purifiez-vous des vieux ferments, et vous serez une Pâque nouvelle » (1 Co 5, 6b-8)

 

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

Frères,
    ne savez-vous pas qu’un peu de levain suffit
pour que fermente toute la pâte ?
    Purifiez-vous donc des vieux ferments,
et vous serez une pâte nouvelle,
vous qui êtes le pain de la Pâque,
celui qui n’a pas fermenté.
Car notre agneau pascal a été immolé :
c’est le Christ.

    Ainsi, célébrons la Fête,
non pas avec de vieux ferments,
non pas avec ceux de la perversité et du vice,
mais avec du pain non fermenté,
celui de la droiture et de la vérité.

    – Parole du Seigneur.

SÉQUENCE

 

()

 

À la Victime pascale,
chrétiens, offrez le sacrifice de louange.

L’Agneau a racheté les brebis ;
le Christ innocent a réconcilié
l’homme pécheur avec le Père.

La mort et la vie s’affrontèrent
en un duel prodigieux.
Le Maître de la vie mourut ; vivant, il règne.

« Dis-nous, Marie Madeleine,
qu’as-tu vu en chemin ? »

« J’ai vu le sépulcre du Christ vivant,
j’ai vu la gloire du Ressuscité.

J’ai vu les anges ses témoins,
le suaire et les vêtements.

Le Christ, mon espérance, est ressuscité !
Il vous précédera en Galilée. »

Nous le savons : le Christ
est vraiment ressuscité des morts.

Roi victorieux,
prends-nous tous en pitié !
Amen.

ÉVANGILE

 

« Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts » (Jn 20, 1-9)

 

Alléluia. Alléluia.
Notre Pâque immolée, c’est le Christ !
Célébrons la Fête dans le Seigneur !
Alléluia. (cf. 1 Co 5, 7b-8a)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Le premier jour de la semaine,
Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ;
c’était encore les ténèbres.
Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
    Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple,
celui que Jésus aimait,
et elle leur dit :
« On a enlevé le Seigneur de son tombeau,
et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
    Pierre partit donc avec l’autre disciple
pour se rendre au tombeau.
    Ils couraient tous les deux ensemble,
mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre
et arriva le premier au tombeau.
    En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ;
cependant il n’entre pas.
    Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour.
Il entre dans le tombeau ;
il aperçoit les linges, posés à plat,
    ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus,
non pas posé avec les linges,
mais roulé à part à sa place.
    C’est alors qu’entra l’autre disciple,
lui qui était arrivé le premier au tombeau.
Il vit, et il crut.
    Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris
que, selon l’Écriture,
il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

    – Acclamons la Parole de Dieu.

 

Au lieu de cet Évangile, on peut lire celui qui a été lu à la Veillée pascale.
Pour la messe du soir de Pâques, on peut aussi lire l’évangile  ci-dessous :

ÉVANGILE

 

« Reste avec nous car le soir approche » (Lc 24, 13-35)

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine),
deux disciples faisaient route
vers un village appelé Emmaüs,
à deux heures de marche de Jérusalem,
    et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.

    Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient,
Jésus lui-même s’approcha,
et il marchait avec eux.
    Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
    Jésus leur dit :
« De quoi discutez-vous en marchant ? »
Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
    L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit :
« Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem
qui ignore les événements de ces jours-ci. »
    Il leur dit :
« Quels événements ? »
Ils lui répondirent :
« Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth,
cet homme qui était un prophète
puissant par ses actes et ses paroles
devant Dieu et devant tout le peuple :
    comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré,
ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
    Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël.
Mais avec tout cela,
voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
    À vrai dire, des femmes de notre groupe
nous ont remplis de stupeur.
Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,
    elles n’ont pas trouvé son corps ;
elles sont venues nous dire
qu’elles avaient même eu une vision :
des anges, qui disaient qu’il est vivant.
    Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau,
et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ;
mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
    Il leur dit alors :
« Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire
tout ce que les prophètes ont dit !
    Ne fallait-il pas que le Christ
souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
    Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes,
il leur interpréta, dans toute l’Écriture,
ce qui le concernait.

    Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient,
Jésus fit semblant d’aller plus loin.
    Mais ils s’efforcèrent de le retenir :
« Reste avec nous,
car le soir approche et déjà le jour baisse. »
Il entra donc pour rester avec eux.

    Quand il fut à table avec eux,
ayant pris le pain,
il prononça la bénédiction
et, l’ayant rompu,
il le leur donna.
    Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent,
mais il disparut à leurs regards.
    Ils se dirent l’un à l’autre :
« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous,
tandis qu’il nous parlait sur la route
et nous ouvrait les Écritures ? »
    À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem.
Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons,
qui leur dirent :
    « Le Seigneur est réellement ressuscité :
il est apparu à Simon-Pierre. »
    À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route,
et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux
à la fraction du pain.

    – Acclamons la Parole de Dieu.

Répondre à () :


Captcha