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Message du jour de notre curé
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Message du jour de notre curé

Luçon le jeudi 23 avril 2020

37ème jour de confinement

Chers frères et sœurs,

Anniversaire

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Notre cher et révérend Père Auguste Rambaud a 87 ans aujourd’hui !!! 

Joyeux anniversaire à toi cher Auguste ! L’occasion pour toute la paroisse de prier pour toi en ce jour ! Et de remercier le Seigneur de te garder si longtemps en bonne forme pour continuer de donner Jésus à tous !

Et le Père Auguste aura 60 ans de sacerdoce fin juin prochain !

 

Homélie du Pape François du vendredi 17 avril 2020

Sur le site web de l’agence de presse catholique Zenit, par le Pape François :

                                                                                      Attention à une foi « virtuelle »

La familiarité avec le Seigneur se vit en communauté et avec les sacrements

En ce temps de pandémie et de confinement, le pape François a mis en garde contre le danger d’une foi « virtualisée », sans la pratique des sacrements et sans la communauté, en célébrant la messe matinale, ce 17 avril 2020.

En directe Streaming depuis la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le pape a médité dans son homélie sur « la familiarité » du chrétien avec le Seigneur : mais il s’agit d’une familiarité « toujours communautaire », a-t-il ajouté. « Oui, elle est intime, elle est personnelle mais en communauté. Une familiarité sans communauté, une familiarité sans le Pain, une familiarité sans l’Eglise, sans le peuple, sans les sacrements, est dangereuse. Elle peut devenir une familiarité – disons-le – gnostique, une familiarité seulement pour moi, détachée du peuple de Dieu. »

Le confinement oblige à des aménagements, mais il faudra « sortir du tunnel », pas « y rester », a-t-il prévenu.

 

Voici notre traduction de l’homélie du pape François :

« Les disciples étaient des pêcheurs : Jésus les avait appelés pendant leur travail. André et Pierre travaillaient avec leurs filets. Ils laissèrent leurs filets et suivirent Jésus (cf. Mt 4,18-20). Jean et Jacques, pareil : ils laissèrent leur père et les jeunes qui travaillaient avec eux et ils suivirent Jésus (cf. Mt 4,21-22). L’appel s’est fait dans leur métier de pêcheurs. Et ce passage de l’Évangile d’aujourd’hui, ce miracle de la pêche miraculeuse nous fait penser à une autre pêche miraculeuse, celle que raconte Luc (cf. Lc 5,1-11) où il est arrivé la même chose. Ils ont pris du poisson, alors qu’ils pensaient ne rien avoir. Après sa prédication, Jésus a dit : “Avance au large” – “Mais nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre !” – “Allez”. “Sur ta parole – dit Pierre – je vais jeter les filets.” Il pêchèrent une telle quantité – dit l’Évangile – qu’il furent saisis d’“un grand effroi” (cf. Lc 5,9), par ce miracle. Aujourd’hui, dans cette autre pêche, on ne parle pas d’effroi. On voit un certain naturel, on voit qu’il y a eu du progrès, un cheminement dans la connaissance du Seigneur, dans l’intimité avec le Seigneur ; je dirais que c’est le mot juste : dans la familiarité avec le Seigneur. Quand Jean vit cela, il dit à Pierre : “C’est le Seigneur !”, et Pierre s’habilla et se jeta à l’eau pour aller vers le Seigneur (cf. Jn 21,7). La première fois, il s’était agenouillé devant Lui : “Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur.” (cf. Lc 5,8). Cette fois-ci il ne dit rien, c’est plus naturel. Personne ne demandait : “Qui es-tu ?”. Ils savaient que c’était le Seigneur, la rencontre avec le Seigneur était naturelle. La familiarité des apôtres avec le Seigneur avait grandi.

 

Nous aussi chrétiens, dans notre chemin de vie, nous sommes en marche, nous progressons dans la familiarité avec le Seigneur. Le Seigneur, pourrais-je dire, est un peu “sans façons”, mais “sans façons” parce qu’il marche avec nous, nous savons que c’est Lui. Ici personne ne lui a demandé “qui es-tu ?”: ils savaient que c’était le Seigneur. Le chrétien a une familiarité quotidienne avec le Seigneur. Ils ont sûrement pris leur petit-déjeuner ensemble, avec du poisson et du pain, ils ont certainement parlé de beaucoup de choses avec naturel.

 

Cette familiarité des chrétiens avec le Seigneur est toujours communautaire. Oui, elle est intime, elle est personnelle mais en communauté. Une familiarité sans communauté, une familiarité sans le Pain, une familiarité sans l’Eglise, sans le peuple, sans les sacrements, est dangereuse. Elle peut devenir une familiarité – disons-le – gnostique, une familiarité seulement pour moi, détachée du peuple de Dieu. La familiarité des apôtres avec le Seigneur était toujours communautaire, signe de la communauté. Elle allait toujours avec le sacrement, avec le Pain.

 

Je dis cela parce que quelqu’un m’a fait réfléchir sur le danger de ce que nous sommes en train de vivre en ce moment, de cette pandémie qui nous a conduits à tous communiquer même religieusement à travers les médias, à travers les moyens de communication ; même cette Messe, nous sommes tous en communication, mais pas ensemble, spirituellement ensemble… Il y a un grand peuple : nous sommes ensemble, mais pas ensemble. Le sacrement aussi : aujourd’hui vous avez l’Eucharistie, mais les personnes qui sont connectées avec nous n’ont que la communion spirituelle. Et ce n’est pas l’Eglise : c’est l’Eglise d’une situation difficile, que le Seigneur permet, mais l’idéal de l’Eglise est toujours avec le peuple et avec les sacrements. Toujours.

 

Avant Pâques, quand est sortie la nouvelle que j’allais célébrer Pâques dans la basilique Saint-Pierre vide, un évêque m’a écrit – un bon évêque : bon – et il m’a réprimandé. “Mais comment cela, Saint-Pierre est si grande, pourquoi ne pas mettre au moins 30 personnes, pour que l’on voie du monde ? Il n’y aura pas de danger …”. Je pensai : “Mais qu’a-t-il en tête pour me dire ça ?”. A ce moment-là je n’ai pas compris. Mais comme c’est un bon évêque, très proche du peuple, il voulait me dire quelque chose. Quand je le verrai, je lui demanderai. Puis j’ai compris. Il me disait : “Attention à ne pas virtualiser l’Eglise, à ne pas virtualiser les sacrements, à ne pas virtualiser le peuple de Dieu. L’Eglise, les sacrements, le peuple de Dieu sont concrets. C’est vrai qu’en ce moment nous devons faire cette familiarité avec le Seigneur de cette façon, mais pour sortir du tunnel, pas pour y rester. Et c’est la familiarité des apôtres : pas gnostique, pas viralisée, pas égoïste pour chacun d’eux, mais une familiarité concrète, dans le peuple. La familiarité avec le Seigneur dans la vie quotidienne, la familiarité avec le Seigneur dans les sacrements, au milieu du peuple de Dieu. Ils ont fait un chemin de maturité dans la familiarité avec le Seigneur apprenons à le faire nous aussi. Dès le premier moment, ils ont compris que cette familiarité était différente de celle qu’ils imaginaient, et ils sont arrivés à cela. Ils savaient que c’était le Seigneur, ils partageaient tout : la communauté, les sacrements, le Seigneur, la paix, la fête.

 

Que le Seigneur nous enseigne cette intimité avec Lui, cette familiarité avec Lui mais dans l’Eglise, avec les sacrements, avec le saint peuple fidèle de Dieu. »

 

La méthode VITTOZ

Avec l’aide de Pia DOMMERGUE, praticienne Vittoz qui habite sur Ste Hermine, je vous propose quelques informations sur cette méthode de conscientisation qui aide à la prière chrétienne.

En ce temps de confinement, cela peut être une aide précieuse pour certains.

Brève explication de la méthode Vittoz : 

« Le Dr Vittoz, médecin suisse né en 1863 et exerçant à Lausanne. Au cours de sa pratique et à la suite d’une dure épreuve de dépression, le Dr Vittoz eu l’intuition que le cerveau étant sans arrêt en émissivité de pensée, il lui fallait se reposer. Il imagina alors des outils qui permettraient au cerveau de se reposer et la base de ces outils étant la réceptivité aux cinq sens. 

Etre à l’écoute de ses sensations en rétablissant un « état de présence » à son corps. Prendre conscience de ses sensations et selon le Dr Vittoz « sentir juste permet de penser juste » ainsi de reprendre le contrôle de notre vie, de gagner en santé psychique et physique tout en recouvrant la liberté d’être et d’agir, d’accueillir et de gérer ses émotions. Parmi les premiers psychosomaticiens, le Dr Vittoz relie la maladie au dérèglement « corps/psychisme » cette harmonisation si nécessaire à une vie saine. Reconnecter la personne avec les sensations dont elle s’est coupée pour permettre au psychisme de se reconnecter aux traumatismes vécus et de les conscientiser pour mieux les guérir. Le corps, qui conserve la mémoire de ces traumatismes, « devient un moyen d’accéder à la vie psychique et de la mobiliser par des mises en situation au travers des exercices ». Les exercices peuvent se pratiquer dès que l’on en sent le besoin et plus ils sont pratiqués plus ils deviennent naturels.

                                                                                   Exercices Vittoz

Appels d’état 

  • Appel d'état de calme

Prenez conscience de votre respiration telle qu’elle est maintenant. Fermez les yeux et laissez remonter le souvenir d’un moment où vous avez senti en vous un état de calme. Laissez venir, sans chercher, tranquillement. 

Regardez d’abord cette scène comme si c’était une carte postale, puis entrez dedans : 

Que voyez-vous à gauche ? À droite ? En bas ? En haut ? Quelles sont les couleurs ? Où sont les ombres ? Y a-t-il des zones plus lumineuses ? 

Souvenez-vous des sons de ce lieu comme si vous y étiez à nouveau : les sons proches... les sons un peu plus lointains... 

Puis les odeurs... 

Puis éventuellement la température de l’air... sur quelle partie de votre corps ?

Laisser revenir cette sensation de calme qui était la vôtre à ce moment-là, laissez venir éventuellement un mot pour venir préciser pour vous cet état de calme. Puis, lorsque vous serez prêts, vous pourrez ouvrir à nouveau les yeux.

  • Appel d’état d’énergie 

Prenez conscience de votre respiration telle qu’elle est maintenant.

Laissez remonter le souvenir d’un moment où vous avez senti en vous une grande énergie physique ou psychique. Laissez venir, sans chercher, tranquillement.

En image mentale, revivre ce moment dans tous ses détails, en sollicitant tous vos sens : le lieu, le moment de la journée, la lumière, les personnes, les sons associés à cette scène, les odeurs, peut-être une sensation tactile...

Laissez revenir cette sensation d’énergie dans votre corps jusqu’à ce que vous sentiez, maintenant, les manifestations de cette énergie dans votre corps, sur votre tonus, votre état émotionnel, votre respiration, votre mental. Prenez, le temps de rester en contact avec ce nouvel état dans lequel vous êtes maintenant, et si vous le souhaitez, vous pourrez qualifier cet état d’énergie. 

 

Etre assis en conscience du corps 

Après avoir pris conscience de votre place assise dans cette pièce, la place de chacun, aujourd’hui à ce moment de la journée, accueillez vos points d’appuis, vos points de contacts avec le sol ainsi que le contact avec la chaise qui vous porte ; si besoin vous pouvez modifier votre position. 

Prenez conscience de votre respiration telle qu’elle est en ce moment, sentez que « ça respire en vous », sentez les mouvements de votre respiration, puis déposez dans plusieurs expirations les préoccupations du moment, les pensées, les tensions musculaires s’il y en a, les douleurs... 

Prenez conscience de chaque partie de votre corps, les unes après les autres, en partant des pieds. 

Puis dans un retour à la globalité de votre corps, sentez le poids de votre corps, son volume, sa température, sa position, son contour... vous pouvez sentir votre présence à vous-même et affirmer pour vous : « je suis dans mon corps, j’existe dans mon corps ». 

Votre corps peut recevoir les informations extérieures telles que les bruits de la pièce, les bruits extérieurs, accueillez les sensations sans faire d’effort, les sensations de l’air à l’inspire à l’expire, les odeurs, les sensations différentes dans la bouche, de la langue au contact des dents, des joues, du palais, les sensations des mains là où elles sont positionnées, au contact du tissu, au contact de la peau... puis, en ouvrant les yeux, vous recevez la lumière de la pièce, les couleurs, la distance qui vous sépare du plafond, des objets... puis vous refermez les yeux et portez votre attention sur vos pieds en étant uniquement là, dans cet endroit de votre corps, d’abord le pied droit, puis le pied gauche, puis les deux pieds. 

Vous revenez ensuite à la sensation de la globalité de votre corps, et prenez conscience de l’état dans lequel vous êtes maintenant en le nommant mentalement. Vous faites de petits mouvements avec vos doigts, vos mains, vos pieds, vous pouvez vous étirer doucement, bailler, faire ce qui est bon pour votre corps maintenant, puis ouvrez les yeux et accueillez la pièce, ce qui vous entoure...

 

Installation/Relaxation assise : 

« Je vous propose de vous asseoir sur votre chaise et de sentir comment vous êtes installés, confortable ? envie de bouger ? de vous réinstaller ? Faîtes le !!! Avec les yeux fermés si vous le voulez et pour mieux intériorisé la sensation, maintenant je vous propose de sentir vos pieds au sol, ce sol qui vous porte, qui est solide, qui ne va pas s’effondrer. Vos pieds dans vos chaussures : sentez le contact de votre plante des pieds avec la semelle intérieure de vos chaussures, vos orteils ... bougez les pour mieux les sentir... Sentez vos talons... sentez peut-être la différence de température entre vos talons et vos orteils. Puis remontez le long de vos chevilles, sentez l’articulation, bougez pour mieux sentir. Remontez le long de vos tibias, de vos mollets, contractez les muscles de vos mollets toujours pour être dans la sensation. Si des idées vous viennent alors accueillez les, elles sont là, laissez les passer et revenez à la sensation... vos genoux pliés, votre assise : les muscles de vos cuisses, votre bassin et les muscles de vos fessiers, le contact avec le siège qui vous accueille. Sentez vous porté par ce siège, accueilli. Sentez que c’est solide que ça ne va pas vous lâcher que vous pouvez lui faire confiance. Remontez ensuite le long de votre dos : sentez votre colonne vertébrale, du coccyx à la première vertèbre. Cet axe qui nous maintient droit et sans lequel nous serions des mollusques. Sentez de part et d’autre de votre colonne vertébrale, vos omoplates... le contact de l’ensemble de votre dos sur le dossier de votre siège... Où est-ce que ça touche ? en haut, en bas, à droite, à gauche ? Continuez l’exploration et vous arrivez à vos épaules, à droite, à gauche de chaque épaule partent vos bras et dans le prolongement vos mains. Sentez la position de vos bras, vos mains tel qu’elles sont posées, la sensation sous vos doigts, tissus ou peau , est-ce que c’est lisse ou bien rugueux ? chaud ou froid ? Remontez maintenant le long de vos mains, vos bras, vous arrivez de nouveau à vos épaules et vous rencontrez au milieu des deux épaules votre cou. Ce cou qui va faire le lien entre votre tête et le reste du corps. Ce cou qui va vous permettre d’articuler votre tête, de la mouvoir. Je vous propose de bouger votre tête pour sentir l’articulation de votre cou : penchez devant, derrière, à droite, à gauche. Sentez vos muscles, où ça tire ou au contraire où ça lâche... Maintenant je vous propose une petite exploration de votre tête. Cette tête qui contient notre petit ordinateur central mais qui, pour le quart d’heure nous allons laisser au repos, si, je vous le rappelle, une pensée vous arrive, après l’avoir accueilli, laissez la passer et revenez à votre sensation. La sensation de vos organes des sens qui sont tous présents là sur votre tête : vos oreilles pour l’ouïe et les sons qui vous arrivent, vos yeux au repos avec vos paupières closes pour la vue, votre bouche pour le goût et la parole, sentez le contacte de votre langue sur vos joues intérieures, sentez le contact de votre langue sur vos dents, votre palais, le relief particulier. Sentez votre déglutition, la chaleur de votre bouche. Maintenant sentez l’air qui vient se déposer sur votre peau et qui participe au sens du toucher, cette sensation du plus froid peut-être sur votre front, sur votre menton, sur vos joues. Puis sentez cet air qui vient s’engouffrez dans votre nez et qui vous amène à ce sens de l’odorat mais aussi de la respiration. Je vous invite à sentir cet air plus froid quand il rentre et de sentir son trajet jusqu’à vos poumons où il vient se réchauffer dans les alvéoles de vos poumons pour ressortir plus chaud qu’il n’est entré. Sentez ce va et vient de l’air tranquillement et sentez votre respiration, ça respire en vous, sans effort, ça respire... Sentez votre poitrine se lever et s’abaisser au rythme de l’air qui rentre et qui sort. Sentez aussi où ça bouge quand vous respirez (le dos, le ventre...) Je vous invite à présent à lâcher quelque chose dans chaque expire. Dans l’ici et maintenant pas besoin de « porter » lâcher, lâcher, lâcher, souffler (de préférence par la bouche, c’est plus efficace) faites cela 3 fois puis revenez à une respiration régulière, ça respire en vous ! Maintenant, je vous propose de prendre une grande bouffée d’air et dans l’expire d’envoyer toutes les petites bulles d’oxygène dans toutes vos cellules. Redonnez de la vitalité à toutes vos cellules, dans tous vos organes, vos muscles, vos nerfs... Cet oxygène si nécessaire à la vie de nos cellules... de notre corps tout entier, jusqu’au cerveau. Maintenant nous allons visiter notre cœur, dans quel état se trouve notre cœur : y a t-il une émotion « désagréable » ou « dérangeante » qui resterait là (tristesse, colère, agacement, amertume, inquiet, angoissé...) si oui nommez là, accueillez là, parlez lui comme à une amie, faîtes lui du bien, rentrez dedans, sortez, faites en le tour, respirez dedans puis petit à petit éloignez vous pour revenir à votre respiration « ça respire en vous » cette respiration qui vous accompagne partout, qui dès notre naissance et jusqu’à notre mort reste fidèle. Si pas d’émotion particulière, accueillez aussi cet état tranquillement, nommez... Maintenant nous allons visiter notre esprit, quelle météo : vent de tempête ou vent calme. Beaucoup de pensées qui se « bousculent au portillon » ou au contraire une pensée qui arrive de temps en temps et que je mets de côté tranquillement pour revenir à l’instant présent. Nommez votre état.  Nommez ses états permet déjà de mettre à distance, de « calmer » le jeu, de se donner un espace pour « rebondir », choisir l’action la plus appropriée... je vous propose une liste des émotions que je vous donnerai en fin de séances afin de vous approprier un vocabulaire qui facilitera cette reconnaissance et vous permettra de « nommer ». Maintenant revenez à la globalité de votre « corps-cœur-esprit » et allez respirez de haut en bas et de bas en haut, dans cette unité qui vous appartient. Puis quand ce sera le temps pour vous, vous pourrez ouvrir les yeux et accueillir les lumières et les contrastes de lumières, les couleurs, les formes et les objets qui vous entourent. Comme « l’enfant au réveil » disait le Dr Vittoz qui regarde ce qui l’entoure sans jugement « c’est comme ça ! » et c’est comme ça aussi que l’enfant découvre son univers et qu’il apprend.

 

Exercice sur la respiration 

Accueillez votre respiration, en ce moment, sans rien modifier, prenez conscience que « ça respire en vous », puis accueillez votre respiration dans quelques parties de votre corps, dans l'ordre suivant : le creux de votre estomac, le ventre, la poitrine, le bas de votre dos, le haut du dos, la nuque, pour y accueillir le mouvement de votre respiration. 

Accueillez l’air qui rentre dans vos narines, qui passe dans votre gorge, vos poumons, vous sentez votre poitrine se soulever. Sentez votre cage thoracique s'élargir jusque dans le dos. Sentez le bas du dos qui respire, au contact du bas du dossier, puis les épaules qui se soulèvent et s’abaissent au rythme de la respiration. Sentez les côtes qui s’élargissent et se contractent. Sentez aussi ce qui est possible au niveau de la nuque. 

Accueillez dans sa globalité votre corps qui respire. Puis prenez une inspiration plus profonde et dans l'expiration, sentez cette respiration qui se diffuse en vous. Si vous le voulez, vous pouvez le refaire une deuxième fois. Puis reprenez votre respiration naturelle et accueillez votre état tel qu’il se présente à vous maintenant. 

 

 

Méditation de la Parole de Dieu du jour

Le mystère pascal est un, réunissant la passion, la mort, la résurrection, l’ascension et la pentecôte. Un seul et même mystère du Christ et de son Corps qu’est l’Eglise, qui se déploie sur 50 jours. Pendant ce temps pascal, nous sommes invités à accueillir l’Esprit Saint. Ce même Esprit dont parle Jésus : « Dieu lui donne l’Esprit sans mesure » et qui accompagne les Apôtres dans leur témoignage : « « nous sommes les témoins de tout cela, avec l’Esprit Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent ».

Jésus indique ailleurs dans l’Evangile que le péché contre l’Esprit est le seul qui ne sera pas pardonné (« C’est pourquoi, je vous le dis : Tout péché, tout blasphème, sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas pardonné » Mt 12, 31). Pourquoi ?

Parce que l’Esprit Saint est donné pour pardonner les péchés comme le soir de la résurrection où Jésus souffle son Esprit pour remettre les péchés par son Eglise (Jn 20, 22-23). Pécher contre l’Esprit Saint, c’est refuser le pardon de Dieu ! C’est rejeter Dieu lui-même venu nous sauver et nous pardonner ! Et Dieu par amour respecte notre liberté et notre refus de recevoir son Esprit de miséricorde…

Nous sommes donc invités par Jésus, comme les Apôtres, à accueillir l’Esprit Saint, source de vie et de joie en Dieu, à nous laisser aimer et embraser par cet Esprit de feu.

 

 

Résolutions et intentions de prière du jour

 

  • Dans l’obscurité de ma maison ou de ma chambre, j’allume une simple bougie et je prie devant cette flamme représentant le Chris ressuscité vainqueur des ténèbres de la mort et je me laisse envahir par cette espérance et cette joie de la résurrection…
  • Prions pour les évêques et les prêtres : pour tous les pasteurs qui en ce temps de confinement sont appelés à servir la croissance spirituelle de leur communauté afin d’aider chaque fidèle à centrer sa vie toujours plus sur le Christ dans l’Eglise.

 

 

Saint du jour

Saint Georges

Martyr (mort en 303)

Au IVe siècle, tous les sujets de l'empereur Dioclétien sont instamment invités à offrir des sacrifices aux dieux de l'empire. Cet ordre est tout spécialement appliqué aux militaires, car il est le signe de leur fidélité aux ordres impériaux.

A Lydda, en Palestine, un officier, originaire de Cappadoce, refuse. Il est exécuté pour refus d'obéissance. La popularité de son culte sera telle que la piété populaire ne pourra se contenter des maigres données de l'histoire. 

On le fait couper en morceaux, jeter dans un puits, avaler du plomb fondu, brûler dans un taureau de bronze chauffé à blanc, donner en nourriture à des oiseaux de proie.

Chaque fois, saint Georges ressuscite et en profite pour multiplier les miracles.

A ces fioritures morbides, s'ajoute au XIe siècle, la légende de la lutte victorieuse de saint Georges contre un dragon malveillant qui symbolise le démon. Ce dont on est sûr, c'est qu'au IVe siècle, l'empereur Constantin lui fait édifier une église à Constantinople. Cent ans après, on en compte une quarantaine en Égypte. On les voit s'élever en Gaule, à Ravenne, en Germanie.

En France, 81 localités se sont placées sous sa protection et portent son nom. On ne compte pas avec précision le millier d'églises dont il est le titulaire. Il est le patron céleste de l'Angleterre et de l'Éthiopie. Il figure sur les armoiries de la Russie (écusson de la Moscovie).

On a voulu nier son existence. L'absence de précisions ne font pas disparaître la mémoire de ce martyr de Palestine.

Les circonstances exceptionnelles de sa mort l'on fait appeler par les chrétiens d'orient "le grand martyr". Son culte s'est très rapidement développé. Il est devenu le saint protecteur de nombreux pays, de l'Angleterre notamment, et de la Géorgie qui porte son nom.

 

 

Dictons du jour

Quand il pleut le jour de saint Georges, sur cent cerises on a quatorze.

S'il gèle à la saint Georges, sur cent bourgeons en restent quatorze.

Pluie de saint Georges, coupe aux prunes et aux cerises la gorge.

À la saint Georges, l'épi est dans la gorge.

À la saint Georges, sème ton orge ; à la saint Marc, il est trop tard.

Saint Georges, saint Marc, sont réputés saints vendangeurs.

Quand il pleut à la saint Georges, il n'y a ni prune ni orge.

Saint Georges, saint Marc sont réputés saints grêleurs.

 

 

Citations et belles pensées du jour

  • « La prière doit être le cœur de toutes choses sinon nous ne sommes que de pieuses nullités dont se rient les démons »

               (Marthe Robin 1902 – 1981)

  • « L’Esprit Saint se prostitue pour venir chercher les gens dans la boue »

               (Léon Bloy 1846 – 1917)

  • « Il faut la vie intérieure ; il faut tendre là, si on y manque, on manque à tout ! »

               (St Vincent de Paul 1581 – 1660)

 

 

Prière du jour

                                                                          LITANIES A SAINT GEORGES

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

 

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

 

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

 

Sainte Marie, Reine des Martyrs, priez pour nous.

 

Saint Georges, illustre martyr, priez pour nous.

Saint Georges, ami de Jésus-Christ, priez pour nous.

Saint Georges, bienfaiteurs des pauvres, priez pour nous.

Saint Georges, zélé défenseur des chrétiens, priez pour nous.

Saint Georges, ardent confesseur de la foi catholique, priez pour nous.

Saint Georges, plein de patience dans les épreuves, priez pour nous.

Saint Georges, vivante action de grâce à Dieu trois fois saint, priez pour nous.

Saint Georges, compatissant à la souffrance des autres, priez pour nous.

Saint Georges, maintes fois secouru par la puissance divine, priez pour nous.

Saint Georges, toujours confiant dans le Seigneur, priez pour nous.

Saint Georges, grand thaumaturge, priez pour nous.

Saint Georges, dispensateur de la foi catholique, priez pour nous.

Saint Georges, pourfendeur des fausses doctrines, priez pour nous.

Saint Georges, adonné aux saintes pensées, priez pour nous.

Saint Georges, terreur des démons, priez pour nous.

Saint Georges, vainqueur du dragon, priez pour nous.

Saint Georges, fidèle intercesseur, priez pour nous.

Saint Georges, reconnu en Occident comme en Orient, priez pour nous.

Saint Georges, patron de la Géorgie et de la Grande Bretagne, priez pour nous.

Saint Georges, guerrier dans la milice céleste, priez pour nous.

Saint Georges, vaillant défenseur de l'Eglise catholique, priez pour nous.

Saint Georges, soldat très fidèle du Christ, priez pour nous.

Saint Georges, admirable par votre force et votre piété, priez pour nous. 

Saint Georges, astre resplendissant dans le firmament des cieux, priez pour nous.

 

Soyez-nous propice et pardonnez-nous, Seigneur,

Soyez-nous propice et exaucez-nous, Seigneur.

 

De tout mal, délivrez-nous, Seigneur.

De tout péché, délivrez-nous, Seigneur.

De la famine, de la peste et des guerres, délivrez-nous, Seigneur.

De la mort subite et imprévue, délivrez-nous, Seigneur.

De l'éternelle mort, délivrez-nous, Seigneur.

 

Par votre Passion et votre Croix, délivrez-nous, Seigneur.

Par les mérites et les prières de saint Georges, délivrez-nous, Seigneur.

Par son inébranlable foi, délivrez-nous, Seigneur.

Par sa ferme espérance, délivrez-nous, Seigneur.

Par sa fervente charité, délivrez-nous, Seigneur.

Par son zèle ardent pour la conversion des infidèles, délivrez-nous, Seigneur.

Par son admirable constance dans les peines, délivrez-nous, Seigneur.

Par sa douceur inaltérable, délivrez-nous, Seigneur.

Par sa victoire sur le démon, la chair et le monde, délivrez-nous, Seigneur.

Par les tourments et les douleurs qu'il a soufferts, délivrez-nous, Seigneur.

Par son invincible patience à endurer les supplices, délivrez-nous, Seigneur.

Par le sang qu'il a répandu dans son martyre, délivrez-nous, Seigneur.

Par sa très sainte mort, délivrez-nous, Seigneur.

 

Pécheurs, nous vous prions, Seigneur : écoutez-nous.

 

Qu'il vous plaise de diriger et gouverner votre Eglise ; Seigneur, écoutez-nous.

Qu'il vous plaise de soutenir et de conserver les confréries et associations érigées en l'honneur de saint Georges ; Seigneur, écoutez-nous.

Qu'il vous plaise de diriger notre saint Père et tous les prélats de l'Eglise dans la voie de la piété ; Seigneur, écoutez-nous.

Qu'il vous plaise de secourir puissamment les souverains et autres princes dans leurs combats pour la défense de l'Eglise ; Seigneur, écoutez-nous.

Qu'il vous plaise de défendre contre les ennemis de la foi catholique les soldats chrétiens et leurs chefs ; Seigneur, écoutez-nous.

Qu'il vous plaise de ramener à l'unité de la foi catholique et à l'obéissance à la sainte Eglise romaine tous ceux qui ont l'autorité et qui l'exercent ; Seigneur, écoutez-nous.

Qu'il vous plaise de détruire et d’extirper toutes les hérésies ; Seigneur, écoutez-nous.

Qu'il vous plaise de nous accorder, à nous et à tous nos parents, la gloire éternelle ; Seigneur, écoutez-nous.

Qu'il vous plaise de secourir ceux qui invoquent avec confiance le nom de saint Georges ; Seigneur, écoutez-nous.

Qu'il vous plaise d'exaucer les gémissements de vos fidèles ; Seigneur, écoutez-nous.

 

Jésus-Christ, Fils de Dieu, chef sous lequel nous devons combattre, écoutez-nous, Seigneur. 

 

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous. 

 

V: Saint Georges, Martyr très excellent, priez pour nous.

R : Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

 

Prions

Ô glorieux martyr saint Georges, soldat du Christ, pour son amour vous avez quitté le service des princes de la terre et souffert les plus cruels supplices en livrant votre corps à la mort plutôt que de rendre un culte aux idoles. Maintenant que vous avez conquis la couronne céleste et les palmes de la victoire, daignez intercéder pour nous auprès de Dieu afin que nous avancions allègrement sur le chemin du salut, de la délivrance et de la guérison. Par Jésus, le Christ, Notre-Seigneur. Amen.

 

 

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