advertisment-image
0
Homélies paroissiales
Homélie du Dimanche 28 novembre 2021 par l'abbé Alexandre-Marie Robineau
Homélie du Dimanche 28 novembre 2021 par l'abbé Alexandre-Marie Robineau
© a

| JFG 25272 mots

Homélie du Dimanche 28 novembre 2021 par l'abbé Alexandre-Marie Robineau

 

HOMÉLIE

Chers frères et sœurs bien-aimés de Jésus Christ,

Êtes-vous plutôt « Black Friday » ou plutôt « Christ Friday » ? Plutôt « vendredi noir » de promo pour faire de « bonnes affaires », entasser et « crever la bouche ouverte » (pardonnez-moi l’expression) ? Ou plutôt « le vendredi du Christ », le vendredi saint, se dépouiller avec Jésus pour être vraiment vivant ? Pourquoi choisir, me direz-vous ? Et bien parce qu’il faut choisir pour essayer d’être cohérent, au moins y tendre, avec un cadre et des repères pour toujours aller à l’essentiel… Et justement, nous voici de nouveau dans l’Avent, au début d’une nouvelle année liturgique qui, cette année, est vraiment nouvelle avec la nouvelle traduction liturgique de la messe… Une nouvelle année qui commence comme une nouvelle chance que Dieu nous donne pour nous convertir, comme un temps de grâce pour mieux vivre avec Dieu… Voyons cela avec 3 mots-clefs : shopping, rugby, virus… ? Non, mais avec Regard, Espérance, Résistance. 

1/ Regard

Certains pourraient être tentés de se dire, comme j’ai pu l’être aussi, que cette routine liturgique est pesante : toujours la même chose ; de nouveau faire puis défaire la crèche et le sapin ; ramasser les mêmes aiguilles du sapin, etc. Et comme notre société est toujours de plus en plus basée sur le changement permanent, la nouveauté dernier cri, sur la mode et la tendance, cela passe très vite et il faut toujours innover plus, et acheter, et consommer davantage, etc. Et donc ce qui revient, ce qui est habituel, ce qui est coutumier ou traditionnel, ne rentre pas dans les schémas de pensée : c’est « has been », c’est ringard, c’est vieux-jeu, c’est inutile et inefficace, bref, au placard…

Au final tout dépend du regard et de notre regard de foi sur ce que nous vivons et comment nous le vivons. Soit nous voyons la graine germer et nous nous plaignons car cela ne va pas assez vite et que nous voulons des fleurs et des fruits maintenant ; soit vous la regardez pousser et croître, et vous la contempler se déployer et croître avec patience… la patience…

Avec un peu de recul, nous savons bien qu’on a besoin de temps pour regarder en vérité, pour vivre en vérité, pour porter du fruit… du temps… Il a fallu 80 mn au XV de France pour éclater les All Blacks, et c’est ça qu’était bon ! ça n’est pas arrivé comme ça, subitement, tout de suite… Eprouver l’effort patiemment permet d’apprécier encore plus le résultat final ! Et quel résultat !

De même, comme dit le Seigneur à Jérémie : il fera germer pour David un germe de justice. Et le germe promis c’est le messie, le Christ de Dieu qui est venu dans le monde, qui est mort et ressuscité, et qui par son Esprit Saint dans son Eglise, ne cesse pas de croître patiemment, à la manière d’un ferment… Le voyons-nous vraiment avec notre regard de foi ? Est-ce que nous prenons le temps dans le silence et la prière, chaque jour, chaque matin, de voir avec les yeux de la foi, les yeux du cœur, pour voir le Royaume de Dieu qui germe et grandit comme une graine de moutarde ? Ou bien voyons-nous d’abord et surtout ce qui va mal, ce qui fait peur, en demeurant sans cesse dans le bruit assourdissant des médias et des mauvaises nouvelles ? Le bien ne fait pas de bruit et le bruit ne fait pas de bien… Prenons le temps du silence et du bien…

Prenons le temps, pendant cet Avent de maintenant, cette année, aujourd’hui, d’exercer et d’entraîner notre regard de foi pour voir avec patience, pour prendre le temps de contempler et de s’émerveiller pour voir Dieu à l’œuvre au cœur du monde, au cœur des conflits. C’est dans l’obscurité que la lumière brille ; c’est dans le temps des épreuves que les plus beaux actes de charité et de foi surgissent… Croyons-le ; vivons-le… 

2/ Espérance

Vous savez que le temps de l’Avent est le temps par excellence de l’Espérance. Toute la vie chrétienne doit être caler sur ce temps de l’Avent car toute notre vie est tournée vers l’attente active du retour du Christ en gloire, à la fin de temps, comme il l’a promis… Peut-être son retour sera cet après-midi ? Ah non, non j’ai raclette… Alors demain ? Prêt ? Ah non non non j’peux pas, j’ai poney aquatique… Quand alors ? Quand je serai prêt ! Et ce sera quand ? J’sais pas… on n’est jamais prêt car on a toujours un truc mieux à faire ailleurs que d’être prêt pour le retour du Christ… embêtant quand même, non ?

Jésus nous le dit : dans les tourments, ce sera le moment de se redresser, de relever la tête, car notre rédemption sera proche… mais ça, c’est aussi chaque jour ! Chaque jour Dieu me porte ! Chaque jour Dieu me sauve ! Chaque jour, Dieu m’invite à me laisser sauver, à me laisser sanctifier, en remplissant mon regard et mon cœur d’une profonde et véritable espérance…

Charles Péguy l’appelait la petite fille espérance, celle qui est toute petite, entre la foi et la charité, et pourtant si essentielle, si surnaturelle, si nécessaire…

Avec l’espérance, va la patience… La patience d’entrer dans la démarche de l’espérance… là aussi il faut du temps… Prenons le temps de vivre dans l’espérance confiante…

Et je crois que notre monde désespère parce qu’il est impatient ! Qu’il est incrédule et infidèle car impatient ! Notre monde perd la foi et l’espérance parce qu’il doute du retour du Christ, qu’il perd patience car il veut tout tout de suite ! Faire le paradis nous-mêmes maintenant, sans Dieu ! Par nos techniques, nos sciences, nos pouvoirs… mais ce sera plutôt l’enfer qui va advenir… L’enfer, c’est où Dieu n’est pas et c’est l’homme, séparé de Dieu, qui s’y met tout seul… Et pour espérer, chers amis, il faut s’entraîner à résister ! 

3/ Résistance !

La liturgie, en fait, c’est une énorme technique d’entraînement, d’exercice, d’échauffement pour foutre la tôle au black, au black Friday, aux All blacks, une tôle au mal et au démon ! Pour résister aux nombreuses tentations et multiples pièges, il faut s’entraîner ! Et aujourd’hui nous entrons dans « entraînement : jour 1 »… Si on ne s’entraîne pas à résister et à tenir bon, ça va être violent, les amis !

Tout est fait pour nous anesthésier, nous endormir, nous débiliser, et nous faire mourir à petit feu, mourir à l’intérieur… Jésus le dit : « les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde… » ; et comme en écho l’auteur de la lettre aux Hébreux affirme que Jésus : « a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves » (He 2, 15).

Si on veut être vraiment libre, il faut résister ! Et s’y engager !

Par exemple, pour les enfants : à chaque petit sacrifice offert pour Dieu avec amour et joie, je mets une brindille de paille ou de bois dans la crèche, et tous ces petits sacrifices, à Noël, accueilleront Jésus, le Prince de la Paix, la joie de Dieu qui vient ! Je me lève chaque samedi à 7h pour venir à la messe des veilleurs à la cathédrale à 7h30 pour me préparer à Noël et au retour du Christ ; moins de sommeil pour garder le cœur en éveil…

Et surtout, j’essaye de vivre mon baptême à fond ! C’est ça en vérité le sens du Synode et ce qu’il y a derrière notre réforme des paroisses : faire de nous des chrétiens actifs et participants à la communion et à la mission de toute l’Eglise ! Pas des consommateurs mais des acteurs, des disciples-missionnaires de la Bonne Nouvelle à mon échelle personnelle, chacun selon sa vocation ! Oui, que ce temps de l’Avent, soit un entraînement à résister en veillant pour être prêt chaque jour et au jour du retour du Christ ! Pour transformer l’essai ! 

Demandons à la Vierge Marie, étoile de l’Avent de nous montrer le chemin de l’espérance vers la lumière du Christ.

Je Vous salue Marie.jpg
Je Vous salue Marie.jpg © a
Je Vous salue Marie.jpg

Abbé Alexandre-Marie ROBINEAU +, curé

 

LECTURES DE LA MESSE

PREMIÈRE LECTURE

Lecture du livre du prophète Jérémie

Voici venir des jours – oracle du Seigneur –
où j’accomplirai la parole de bonheur
que j’ai adressée à la maison d’Israël
et à la maison de Juda :
    En ces jours-là, en ce temps-là,
je ferai germer pour David un Germe de justice,
et il exercera dans le pays le droit et la justice.
    En ces jours-là, Juda sera sauvé,
Jérusalem habitera en sécurité,
et voici comment on la nommera :
« Le-Seigneur-est-notre-justice. »

    – Parole du Seigneur.

PSAUME

R/ Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme,
vers toi, mon Dieu. (Ps 24, 1b-2)

Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve.

Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin.

Les voies du Seigneur sont amour et vérité
pour qui veille à son alliance et à ses lois.
Le secret du Seigneur est pour ceux qui le craignent ;
à ceux-là, il fait connaître son alliance.

DEUXIÈME LECTURE

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens

Frères,
    que le Seigneur vous donne,
entre vous et à l’égard de tous les hommes,
un amour de plus en plus intense et débordant,
comme celui que nous avons pour vous.
    Et qu’ainsi il affermisse vos cœurs,
les rendant irréprochables en sainteté
devant Dieu notre Père,
lors de la venue de notre Seigneur Jésus
avec tous les saints. Amen.

    Pour le reste, frères, vous avez appris de nous
comment il faut vous conduire pour plaire à Dieu ;
et c’est ainsi que vous vous conduisez déjà.
Faites donc de nouveaux progrès,
nous vous le demandons,
oui, nous vous en prions dans le Seigneur Jésus.
    Vous savez bien quelles instructions
nous vous avons données de la part du Seigneur Jésus.

    – Parole du Seigneur.

ÉVANGILE

Alléluia. Alléluia.
Fais-nous voir, Seigneur, ton amour,
et donne-nous ton salut.
Alléluia. (Ps 84, 8)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    En ce temps-là,
Jésus parlait à ses disciples de sa venue :
    « Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles.
Sur terre, les nations seront affolées et désemparées
par le fracas de la mer et des flots.
    Les hommes mourront de peur
dans l’attente de ce qui doit arriver au monde,
car les puissances des cieux seront ébranlées.
    Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée,
avec puissance et grande gloire.
    Quand ces événements commenceront,
redressez-vous et relevez la tête,
car votre rédemption approche.

    Tenez-vous sur vos gardes,
de crainte que votre cœur ne s’alourdisse
dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie,
et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste
    comme un filet ;
il s’abattra, en effet,
sur tous les habitants de la terre entière.
    Restez éveillés et priez en tout temps :
ainsi vous aurez la force
d’échapper à tout ce qui doit arriver,
et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

Sainte Catherine Labouré

Fille de la Charité (✝ 1876)

 

Catherine naquit dans un petit village de Bourgogne, à Fain-les Moutiers (21500), huitième d'une famille de dix enfants. Elle a 9 ans quand meurt sa mère le 9 octobre 1815 et elle est recueillie, avec l'une de ses sœurs, par une tante à Saint-Rémy, non loin de Fain. En janvier 1818, elle revient à la ferme natale, rendant ainsi possible l'entrée de sa sœur Marie-Louise chez les Sœurs de la Charité à Langres.
A 12 ans, elle assume le rôle de la mère de famille, de fermière et de maîtresse de maison. Elle commande aux serviteurs et à la servante. Son domaine, c'est le fournil, le verger, l'étable, le poulailler et le colombier. La première, elle se lève avant l'aurore, prépare les repas qu'emportent les ouvriers aux champs, assure la traite des vaches et conduit le troupeau à l'abreuvoir communal. Elle prend soin de son jeune frère infirme et veille au bien-être de son père quand il revient des champs ou du marché de Montbard. (21500)
Mais elle passe aussi de longues heures dans la petite église de Fain, devant un tabernacle vide, car le clergé a beaucoup diminué pendant la Révolution et le prêtre desservant ne vient que pour célébrer les enterrements et les mariages, très rarement une messe dominicale. En elle, monte un appel. Durant "le rêve" d'une nuit, comme elle le dira, ce rêve prend un visage d'un prêtre âgé, qu'elle pense reconnaître comme étant celui de saint Vincent de Paul quand elle en verra l'image lors d'une visite aux Sœurs de Châtillon (21400) où elle suit quelques études élémentaires, de 1824 à 1826, chez une cousine qui tient un pensionnat. Elle revient à la ferme parce que la petite paysanne est mal à l'aise au milieu de ces jeunes filles de bonne famille. Son père voudrait bien la marier, mais elle refuse. Alors il l'envoie à Paris, où son fils tient un commerce de vins et un restaurant populaire. Elle devient servante. Elle y découvre la misère des ouvriers et le travail des jeunes enfants en usine. Sa décision définitive est prise : elle servira les pauvres. De retour en Bourgogne, elle retrouve le pensionnat de Chatillon et les Sœurs de Saint Vincent de Paul. Son père cède enfin. Le mercredi 21 avril 1830, elle retrouve Paris et entre au " séminaire " de la Maison-Mère de la rue du Bac. Grande joie pour sœur Catherine, le dimanche suivant 25 avril. Les reliques de saint Vincent de Paul sont transférées de Notre-Dame de Paris à la chapelle de la rue de Sèvres.
Durant la nuit du 18 juillet 1830, veille de la fête de saint Vincent de Paul, elle se sentit appelée par un enfant mystérieux qui la conduit à la chapelle, "dans le sanctuaire, dira-t-elle à son confesseur, à côté du fauteuil de Monsieur le Directeur. Et là, je me suis mise à genoux et l'enfant est resté debout tout le temps. Comme je trouvais le temps long, je regardais si les veilleuses (les sœurs) ne passaient pas par la tribune. Enfin l'heure est arrivée. L'enfant me prévient. Il me dit : Voici la Sainte Vierge, la voici." "Je doutais si c'était la Sainte Vierge. Cependant l'enfant qui était là me dit : - Voici la Sainte Vierge-. Je n'ai fait qu'un saut auprès d'elle, à genoux sur les marches de l'autel, les mains appuyées sur les genoux de la Sainte Vierge". Elle s'en confie à son père spirituel, Monsieur Aladel qui ne voit qu'illusion dans ce qu'elle dit, et surtout dans les malheurs dont elle parle. Or bien vite les événements ratifient ce que sainte Catherine lui avait dit être le message de Marie. La révolution éclate à la fin du mois, du 27 au 29 juillet.
Quatre mois plus tard, le 27 novembre à 5 heures et demi du soir, alors qu'elle est en oraison dans la chapelle au milieu de toutes les sœurs, elle fut saisie d'un grand désir de voir la Sainte Vierge. "Je pensais qu'elle me ferait cette grâce, mais ce désir était si fort que j'avais la conviction que je la verrai belle dans son plus beau... j'ai aperçu la Sainte Vierge à la hauteur du tableau de saint Joseph... elle avait une robe de soie blanche aurore." "Il sortait de ses mains, comme par faisceaux, des rayons d'un éclat ravissant..." Elle entendit une voix qui lui disait : "Ces rayons sont le symbole des grâces que Marie obtient aux hommes". Autour du tableau, elle lut en caractères d'or, l'invocation suivante : "O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous". La voix lui dit encore : "Il faut faire frapper une médaille sur ce modèle et les personnes qui la porteront indulgenciée et qui feront avec piété cette courte prière, jouiront d'une protection toute spéciale de la Mère de Dieu". Une fois encore, Monsieur Aladel accueille fort mal le récit de sœur Catherine. En décembre 1830, elle connaît une troisième et dernière apparition, mais elle ne se souvenait plus de la date exacte quand elle en parla, car elle avait obéi, ne s'en étant pas ouvert immédiatement à son confesseur. Comme au 27 novembre, c'est à 5 heures et demie. Les rayons qui jaillissent des mains "remplissaient tout le bas de manière qu'on ne voyait plus les pieds de la Sainte Vierge". La voix se fait entendre au fond du cœur : "Ces rayons sont le symbole des grâces que la Sainte Vierge obtient aux personnes qui les lui demandent". L'apparition a le caractère d'un adieu. Elle reçoit ce message : "Vous ne me verrez plus, mais vous entendrez ma voix pendant vos oraisons". Deux mois plus tard, lorsqu'elle quitte la rue du Bac, la directrice du séminaire résume ainsi ses appréciations : "Forte, taille moyenne. Sait lire et écrire pour elle. Le caractère a paru bon. L'esprit et le jugement ne sont pas saillants. Assez de moyens. Pieuse, travaille à la perfection".
Elle est nommée à l'hospice d'Enghien. Elle s'efface peu à peu, gardant une inlassable patience. Celle qu'on surnommait la "sœur du poulailler" quittera notre monde, comme elle y avait vécu, sans faire de bruit, sans agonie, avec un merveilleux sourire, le 31 décembre 1876. Le soir même au réfectoire, Sœur Dufès apportera le récit des apparitions, écrit le 30 octobre, après la confidence de sainte Catherine : "Puisque Sœur Catherine est morte, il n'y a plus rien à cacher. Je vais vous lire ce qu'elle a écrit".
Elle repose désormais dans la chapelle du 140, rue du Bac, à Paris.
Elle a été canonisée par Pie XII en 1947.
Voir aussi le site internet de la Famille Vincentienne, le message de Marie à Catherine Labouré d'après le texte du Père Laurentin, le site des Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul, le site officiel de la chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, Catherine Labouré (1806-1876) sur le site du diocèse de Paris.
- vidéo : Sainte Catherine Labouré, humble servante du Seigneur et des pauvres.
- à lire aux éditions du Signe: Sainte Catherine Labouré - SLCE et Sainte Catherine Labouré - VL
À Paris, en 1876, sainte Catherine Labouré, vierge, Fille de la Charité, qui passa à l'hospice d'Enghien quarante-cinq ans au service des pauvres et des immigrés avec une simplicité et une générosité sans faille, et sans laisser deviner que la Vierge Marie s'était manifestée à elle dans la chapelle de la rue du Bac, pour inviter ses fils à l'invoquer comme l'Immaculée au moyen de la "médaille miraculeuse". (martyrologe romain - 31 décembre)

Toute à Dieu seul. Toute à Dieu au service des pauvres et des vieillards. Alliance d'un seul amour, celui du véritable secret de Catherine. L'humilité dans le service de Dieu, l'humilité dans le service des hommes

Lectionnaire Emmaüs

Répondre à () :


Captcha