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Commentaire de l'Evangile du chanoine Daleau
Méditation du 7 décembre 2021
Méditation du 7 décembre 2021
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Méditation du 7 décembre 2021

2021 12 07 BREBIS EGAREE (2Avent2) (Matthieu 18, 12- 14)

           

            Jésus parlait des « petits » dont les anges voient la face du Père ; et pour montrer que tous comptent beaucoup aux yeux du Père, Jésus invente cette parabole.   Jean exploitera cette image héritée de l’Ancien Testament pour montrer l’amour du Père à l’égard de tout son troupeau : Il appelle tous les hommes, et se réjouit de les savoir dans sa joie.

Un mercenaire ne s’affolerait pas, « du moment qu’il en reste quatre-vingt-dix-neuf… » Matthieu met l’accent sur la joie de cet homme quand il a retrouvé sa brebis égarée.

C’est facile de comprendre l’image : un « pécheur » s’écarte ou s’éloigne de Dieu. Et Dieu, Père,  « ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu ».

 

A l’école de Jésus, le Pape François, dans son homélie du 07/04/2013, (Prise de possession de la chaire de l'évêque de Rome), souhaitait aux croyants la joie de la miséricorde divine.

      « Après son péché, Adam éprouve de la honte, il se sent nu, il ressent le poids de ce qu'il a fait, et pourtant Dieu ne l'abandonne pas. Si à ce moment-là, avec le péché, commence l'exil de chez Dieu, il y a déjà la promesse du retour, la possibilité de retourner à Dieu. Dieu demande immédiatement : « Adam, où es-tu ? » (Gn 3,9) ; il le cherche.

Jésus est devenu nu pour nous, il a pris sur lui la honte d'Adam, la nudité de son péché pour laver notre péché : « par ses plaies nous avons été guéris » (Is 53,5; 1P 2,24).

 Rappelez-vous ce que dit saint Paul : « De quoi est-ce que je me vanterai, sinon de ma faiblesse, de ma pauvreté ? » (cf 2Co 11,30s) C'est vraiment dans le fait de ressentir mon péché, dans le fait de regarder mon péché, que je peux voir et rencontrer la miséricorde de Dieu, son amour, et aller à lui pour en recevoir le pardon. » (…)

Chers frères et sœurs, laissons-nous envelopper par la miséricorde de Dieu. Comptons sur sa patience qui nous donne toujours du temps. Ayons le courage de retourner dans sa maison, de demeurer dans les blessures de son amour, en nous laissant aimer par lui, de rencontrer sa miséricorde dans les sacrements. Nous éprouverons sa tendresse, si belle ; nous sentirons qu'il nous embrasse et nous serons nous aussi plus capables de miséricorde, de patience, de pardon, d'amour. »

 

 

 

 

 

     

 

 

 

 

 

 

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