0
Commentaire de l'Evangile du chanoine Daleau
Méditation du 10 septembre 2019
Méditation du 10 septembre 2019
© viechretienne.fr

| cplucon 370 mots

Méditation du 10 septembre 2019

(Luc 6, 12-19)

            Avant un choix important, Jésus passa toute la nuit à prier Dieu. Quand on connaît la suite de l’histoire des apôtres, on admet facilement que Jésus ait accordé la plus haute importance à appeler ceux-là et non pas tel autre. Le « cas » de Judas relève de l’insondable Providence qui conduit la conscience des hommes.

            « Il donna le nom d’Apôtres ». Le mot grec signifie « envoyé », ou « ambassadeur ». Les Evangiles, chacun à sa manière, montrent comment Jésus les a formés, notamment en leur faisant découvrir Qui Il est. Jésus a fait d’eux des croyants, des amis et des témoins de son Message, qui est celui de Dieu aux hommes. Pour les chrétiens, ce sont douze princes chargés d’instruire « les douze tribus d’Israël », c’est-à-dire le peuple de Dieu, l’Israël nouveau. Le Livre des Actes des Apôtres montre à l’œuvre les deux colonnes, Pierre et Paul, alors que Paul sera le missionnaire et le docteur appelé après la Résurrection.

            Certains apôtres, dans les Evangiles, se signaleront par des interventions variées, mais d’autres nous sont peu connus. Où sont-ils partis après la Résurrection de Jésus ? Quelles traces de leur prédication pourraient être garanties ? Les apocryphes et les traditions locales parlent de leur passage ou de leur séjour en des contrées précises du monde connu, mais le bilan des « certitudes » s’avère assez maigre. Le « canon » des Ecritures n’a retenu qu’un petit nombre de leurs écrits, mais leur « gloire » est ailleurs : ils ont été et restent les amis de Jésus, témoins de sa mort et de sa Résurrection, les « ambassadeurs » de sa Bonne Nouvelle, ceux par qui nous Le connaissons aujourd’hui et par qui le monde entier peut et doit faire mémoire du Fils de Dieu venu partager notre humanité et la sauver.

            Cette page parle aussi des foules qui suivent Jésus à la trace, attendant de Lui une Parole et des guérisons, notamment l’expulsion de démons. L’expérience des guérisons fait espérer le renouvellement d’une amélioration ; on prend vraiment Jésus pour un « personnage  charismatique », parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous. Il y a en Lui une force intarissable et surnaturelle. Luc vérifie là ce qu’il avait annoncé (2, 40) : «La grâce de Dieu était sur lui. »

Répondre à () :


Captcha