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Commentaire de l'Evangile du chanoine Daleau
Méditation du 10 juillet 2021
Méditation du 10 juillet 2021
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Méditation du 10 juillet 2021

2021 07 10 MON PERE (14TO6) (Matthieu 10, 24-33)

 

            Jean (15, 20) reprendra les mêmes expressions du verset 24 de Mt 10, 24. Mais ici, le verset 25 vient préciser la volonté de Jésus : comme son Maître, comme son Seigneur. L’exemple donné au v. 25 constitue donc une injure : Traiter Jésus de Béelzéboul ou Lui dire qu’Il chasse les démons par la puissance, du prince des démons, c’est donc grave, comme une persécution, alors que Jésus est passé en faisant le bien, au dire de Saint Pierre (Ac 10,38). Les disciples peuvent donc s’attendre à être « traités de tous les noms ».

            C’est par rapport au Jugement final qu’il faut conduire notre vie : «Rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. » Dieu voit tout et sait tout ; inutile de prétendre Lui cacher quoi que ce soit. De même ce que Jésus dit au groupe des disciples, eux doivent le proclamer « sur les toits », la « Parole de Dieu » étant toujours bonne, et même sa Présence. Ce verset fait penser à la phrase de saint Marc 4, 14 : « Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier. »

            Le verset 28 peut faire frémir ; il tient compte évidemment du contexte de persécution. S’en prendre à la vie du corps nous paraît monstrueux ; mais Jésus tient à l’essentiel, l’âme. Parole toujours utile, tant il est facile d’anesthésier les consciences.

            « Vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. » Cette simple observation, telle une parabole, nous certifie que nous avons aux yeux de Dieu plus de valeur que la Création animale.

            Les deux derniers versets nous conduisent à l’acte de foi en Jésus, Fils du Père : Jésus nous demande une confiance absolue. Si nous témoignons de Lui, Il témoignera de nous ; et l’inverse. On sent bien que cela était écrit en « temps » ou en « climat » de persécution.

            La relation du Fils et du Père prend une dimension « double » : sur la terre, et dans la Trinité elle-même. Notre relation au Fils sur terre s’inscrit non seulement dans le « temps » mais dans l’éternité. Si notre vie est conforme à la sainteté de Jésus, c’est Dieu le Père qui nous accueille. Ainsi, ce que nous « confessons » du Christ est une reconnaissance de sa mission comme « Envoyé du Père ».

 

 

 

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