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Histoire et culture
Voir ou revoir : Conférence : « chrétiens et bioéthique ; forgeons nos convictions »
Voir ou revoir : Conférence : « chrétiens et bioéthique ; forgeons nos convictions »
© Famille Chrétienne

| cplucon 359 mots

Voir ou revoir : Conférence : « chrétiens et bioéthique ; forgeons nos convictions »

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Le père Laurent Stalla-Bourdillon, ancien aumônier des parlementaires et récemment nommé directeur du Service diocésain pour les Professionnels de l’Information (SPI) à Paris, et Jean-Louis Bavoux, diacre, médecin et délégué de l’archevêque de Paris auprès des établissements hospitaliers catholiques, y ont apporté leur éclairage sur la manière de s’engager et d’appréhender notre monde et les débats actuels.

Le Père Stalla-Bourdillon a ouvert la conférence en rappelant qu’aujourd’hui, il est convenu que l'homme abîme l'environnement et que cela inquiète. Mais qu’on dit – malheureusement – beaucoup moins que l'homme blesse l'homme et l'abîme. L'homme est sorti de l'univers qui l’habite : le cosmos. Cela a provoqué une crise écologique et une crise anthropologique. Le fil des échanges a ensuite mis en lumière que la responsabilité des chrétiens aujourd'hui est de montrer là où il y a de l'humain. Face au découragement qui peut guetter et à la tentation du « à quoi bon », les intervenants ont rappelé que ce qui a été semé dans les débats n'est pas perdu. Il ne faut donc pas céder au défaitisme. Notre mission de chrétien est de ne pas perdre le fil à notre monde tel qu'il est. Comment porter nos convictions ? En étant là où nous sommes, non pas en étant des moralisateurs, mais en aidant, les jeunes notamment, à vivre leur idéal, avec exigence. Notre temps est un temps béni, où nous devrions entrer en dialogue sans compromis mais avec bienveillance avec le monde dans lequel on est. Nous sommes appelés, en tant que chrétiens, à vivre pas toujours comme le monde, mais au milieu du monde. Il faut toujours poser un regard bienveillant sur le monde. Il faut désirer aller à la rencontre de l'autre. On peut se rebeller, lever les poings, mais on peut, on doit envisager une troisième voie : l'espérance chrétienne. Il s’agit de voir les autres et nous-mêmes en chemin. Comment agir ? « Si tu ne parles pas, les pierres crieront ». Il faut tisser des liens de confiance, être dans la société. Rester sans cautionner, mais rester.

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