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Commentaire de l'Evangile du chanoine Daleau
Méditation du 18 novembre 2018
Méditation du 18 novembre 2018
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| cplucon 418 mots

Méditation du 18 novembre 2018

(Marc 13, 24-32)

            Nous approchons de la fin de l’année liturgique qui rappelle à nos mémoires la fin des temps. Pourquoi l’apparition du Fils de l’homme nous ferait – elle peur ? Si les feuilles du  figuier nous laissent entendre que l’été est proche, pourquoi ne comprendrions –nous pas que le Fils de Dieu arrive ?

            Car Il est venu nous dire Dieu, « nous apporter Dieu », selon le mot de Benoît XVI. Il est venu, et tandis que « le ciel et la terre passeront », ses « paroles ne passeront pas ». » (Jean 12, 48). Dieu n’a pas envoyé son Fils pour nous raconter des balivernes. Isaïe avait déjà dit au peuple d’Israël : « La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ; ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. » (Isaïe 55, 10-11). Et Jésus nous a dûment prévenus. «  Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour. » (Jean 12, 48). Dieu n’a pas envoyé son Fils pour nous raconter des balivernes. Ici, à l’approche de la fin des temps, pendant qu’il est encore temps de se convertir, allons-nous prendre sa parole au sérieux ?

            C’est Lui qui a assuré notre Rédemption par son unique sacrifice. « Assis pour toujours à la droite de Dieu…Il mène à la perfection ceux qu’Il sanctifie. » La 2° Lecture nous supplie d’avoir sans cesse sous les yeux la Croix où Jésus se donne pour le salut du monde. Comment nous, pouvons-nous participer à ce salut du monde sinon en aimant Dieu et nos frères comme Jésus nous le rappelait il y a quinze jours. Nous pouvons nous associer à l’œuvre de Jésus en accomplissant toutes nos tâches les plus prosaïques avec tout l’amour dont notre pauvre cœur est capable. Et là, nous avons sans doute besoin de convertir notre regard. Combien d’éléments de la vie moderne, exacerbés par les médias, nous poussent à vivre notre vie à reculons, en grinchant et en gémissant…alors que Dieu nous demande d’être de joyeux témoins de Son Amour.

            « Seigneur, fais de moi un instrument de ta Paix !

            Quand domine la haine, que j’annonce l’amour !

            Et si règne la tristesse, que je libère la joie !

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